La production de la ville connaît depuis quelques années des mutations tant sur le plan procédural, managérial que partenarial. Au schéma traditionnel de l’aménagement urbain qui reposait sur le trio collectivité, aménageur et promoteur, succèdent des modèles plus complexes et hybrides qui cherchent à prendre en compte des impératifs de durabilité et de participation tout en promouvant les équilibres sociaux, économiques et environnementaux.
Dans ce contexte, une nouvelle fabrique urbaine se dessine entraînant une reconfiguration des acteurs de l’aménagement. Face à l’extension du champ d’intervention du promoteur répond une nouvelle maîtrise d’usages qui vise à faire entendre les demandes citoyennes et citadines. Les cartes se rebattent, de nouveaux acteurs apparaissent tandis que les acteurs traditionnels se repositionnent et renouvellent leurs pratiques et leurs manières de faire.
Les nouveaux modes de projet urbain, appels à projets, urbanisme transitoire ou négocié accordent une place croissante à la participation des habitants, intègrent les interactions entre nouveaux acteurs et acteurs traditionnels, tandis que les concepteurs et décideurs redéfinissent leurs approches et leurs pratiques tant sur le champ de la conception que sur celui de la gouvernance ou de la gestion foncière et patrimoniale.
Dès lors, comment la question du renouvellement de la fabrique urbaine est-elle envisagée dans une diversité de territoires et de situations ?
Autant de questions sur lesquelles nous construisons notre accompagnement.